L’incidence des principaux cancers (poumon, sein, prostate, colorectal, foie) est en augmentation constante. Cette augmentation est liée à l’allongement de la durée de vie croisée à des facteurs de risque connus (tabac, alimentation, stress, environnement, etc.). Elle génère une hausse du nombre d’examens à des fins de diagnostic de plus en plus précoces, dans le but d’améliorer la prise en charge du patient, ses conditions de vie et le suivi de son traitement. Par exemple, l’évolution de la prise en charge du cancer du sein illustre parfaitement la place prise par les différentes modalités d’imagerie médicale : l’IRM joue un rôle essentiel dans le dépistage et/ou le suivi de la maladie. Cette démarche accélère un diagnostic plus précoce qui change de façon significative la stratégie thérapeutique et permet une rémission de la maladie sans récidive. Par ailleurs, le repérage du ganglion sentinelle permet dans cette même pathologie de limiter le geste chirurgical au strict nécessaire.
Dans certains types de cancers, comme le carcinome hépatocellulaire (CHC), l’Imagerie Interventionnelle rend d’immenses services en permettant, le plus souvent de manière ambulatoire, une visualisation et une localisation précises des lésions hépatiques et même l’administration de produits anticancéreux au sein même des lésions tumorales par le biais de la procédure de chimio-embolisation transartérielle.